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Écorégimes - Politique commune de l'Union européenne

Les éco-régimes sont l'un des instruments utilisés dans le cadre de la Politique Agricole Commune de l'Union Européenne visant à promouvoir la gestion durable et la protection de l'environnement naturel. Les éco-régimes sont des paiements accordés aux agriculteurs pour l'utilisation de pratiques respectueuses de l'environnement et du climat, allant au-delà des exigences standard. Les exploitants agricoles qui souhaitent bénéficier des éco-régimes doivent répondre à certains critères et s'engager à mettre en œuvre des pratiques spécifiques sur leurs terres agricoles. En résumé, les éco-régimes sont un ensemble de techniques agricoles dont l'application permet de recevoir des fonds supplémentaires. L'objectif de chacune des pratiques énumérées dans le règlement est d'agir « au bénéfice de l'environnement, du climat et du bien-être animal ». Il s'agit d'atténuer les changements climatiques en cours et de protéger les ressources naturelles tout en prenant en compte le développement durable et la conservation de la biodiversité en accord avec la Politique Agricole Commune de l'Union Européenne. Les défis climatiques variés obligeront les producteurs agricoles à adopter une approche de plus en plus attentive à l'agrotechnique. Le choix conscient de combinaisons d'outils spécialisés pour la culture du sol sera crucial.

En particulier, il s'agit de la culture:
- culture de conservation sans labour
- culture en bandes Strip-Till.

Dans le contexte des changements climatiques de plus en plus sévères, la conditionnalité et, d'autre part, l'aide économique possible pour la réalisation des objectifs susmentionnés forceront la plupart des agriculteurs à changer. On recherchera les solutions optimales, adaptées aux conditions de chaque exploitation agricole, pour résoudre les dilemmes techniques et organisationnels liés aux systèmes de culture simplifiés. Les avantages financiers offerts par les écoschémas déterminent chaque agriculteur à analyser la possibilité, voire la nécessité d'utiliser dans son exploitation des outils et machines agricoles modernes garantissant la réalisation des objectifs environnementaux obligatoires tels que l'économie d'eau, la protection de l'humus du sol et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Sélection des outils de culture

Les éco-régimes sont une opportunité d'obtenir un financement accru pour les agriculteurs, mais aussi une incitation à repenser leur approche actuelle de l'agriculture. Les changements introduits peuvent entraîner l'octroi des subventions mentionnées précédemment, ainsi qu'une augmentation de l'efficacité des activités menées. Il est utile de réaliser une analyse des échantillons de sol, qui répondent à de nombreuses questions importantes concernant sa qualité et seront une référence pour des actions culturales spécifiques. Cela permet de mieux planifier les travaux agricoles, d'organiser plus soigneusement les dépenses, de réduire les coûts et d'augmenter les profits. Le manque d'eau, combiné aux autres indicateurs de la politique climatique, oblige à rechercher des technologies de culture du sol et des plantes économes et simplifiées. Le choix des machines et des outils de post-récolte et de pré-semis est ici d'une importance capitale.

La simplification des pratiques culturales signifie aujourd'hui:
- une intervention minimale dans la couche supérieure du sol, un culture aussi peu profond que possible
- un bon mélange des résidus de récolte avec leur dispersion simultanée et uniforme dans la couche remuée et à la surface
- réduction de l'évaporation même au prix de laisser le mulch en surface
- assurer les meilleures conditions possibles pour la germination des graines des cultures.

L'objectif de ces pratiques est de remplacer le système traditionnel de culture par labour, qui, par une profondeur et une intensité de travail importantes, accélère le processus de minéralisation de l'humus. La perte de matière organique du sol a, à son tour, un impact négatif sur la structure du sol, la capacité en eau et son activité biologique. C'est pourquoi il est recommandé de recourir à des techniques de culture qui soutiennent les processus biologiques naturels dans le sol. Pour obtenir un soutien à la mise en œuvre de cette pratique, les techniques de culture sont effectuées sans utiliser de charrue et sans retournement du sol, et les résidus de récolte sont entièrement laissés sur le champ.

Les machines agricoles Rolmako réalisant efficacement les éco-régimes

Ultra-culture superficielle du sol

La nouvelle saison commence juste après la moisson. Si nous voulons réduire l'utilisation des herbicides, nous devons commencer à lutter pour réduire la population de mauvaises herbes et de repousses de culture juste après le travail avec la moissonneuse-batteuse, surtout si nous travaillons en technologie simplifiée. À cet effet, nous avons créé une gamme d'outils pour le travail du sol ultra-superficiel : la herse de mulch SpringExpert, la herse à disques SpeedCutter, les rouleaux couteaux ProCut et TurboCut, la herse rotative Matrix, la combinaison de cultivateur avec herse de mulch ComboTill, qui permettent un traitement bon marché et efficace des chaumes selon les principes des écoschémas. Grâce à une profondeur de travail minimale, une grande vitesse de travail (jusqu'à 20 km/h) et des éléments de travail spécialement profilés, nous obtenons une très grande efficacité de travail avec une faible consommation de carburant. Lorsque les repousses et les mauvaises herbes stimulées par le premier passage commencent à germer, il est utile de faire un deuxième passage pour les détruire. Le travail du sol ultra-superficiel prévient également un dessèchement excessif du sol, et les travaux du sol peuvent également être combinés avec le semis de cultures intermédiaires. Le travail du sol ultra-superficiel, c'est-à-dire la rupture et le mélange des chaumes à une profondeur allant jusqu'à 5 cm, suscite un intérêt croissant chez les agriculteurs principalement en raison de la stimulation de la croissance des mauvaises herbes et des repousses, mais aussi des chaleurs estivales qui, avec le chaume découvert, contribuent à l'évaporation de grandes quantités d'eau, si nécessaire lors du semis des cultures suivantes.

En savoir plus sur la culture ultra-superficielle

Culture sans labour

La culture sans labour est un système de culture dans lequel le labour, c'est-à-dire le retournement profond du sol comme méthode de culture, est éliminé. Au lieu de cela, le sol est seulement travaillé superficiellement, l'objectif de cette approche est de minimiser les perturbations de la structure du sol, de maintenir les résidus végétaux en surface et d'améliorer la santé et la structure du sol. Elle est également appelée culture réduite car elle limite le nombre de travaux de préparation du sol, voire en élimine certains. Le système de culture sans charrue consiste à ameublir et mélanger la couche supérieure du sol sans le retourner. À cette fin, nous avons créé toute une gamme de cultivateurs pour la culture sans labour U436, une gamme de herses à disques notamment les modèles U693, U652 et U671, des charrues à ciseaux U624 ainsi que d'autres outils pour la gestion des résidus de récolte.

Voici quelques éléments clés de la culture sans labour:
Conservation des résidus végétaux: après la récolte, les résidus végétaux restent sur le champ, ce qui aide à protéger le sol contre l'érosion, à maintenir l'humidité et à améliorer sa structure.
Moins d'érosion: l'absence de labour réduit l'érosion des sols, car la structure du sol est moins perturbée et les résidus de plantes aident à protéger la surfaceLa culture avec le chisel à ciseau U624 permet de décompacter les sols durs en un seul passage et de les préparer pour un semis direct. Pour les agriculteurs disposant de tracteurs de moindre puissance, le cultivateur multifonction U436 sera un excellent choix.
Économie de temps et de carburant: la réduction du nombre de passages des machines dans le champ permet d'économiser du temps et du carburant, ce qui réduit les coûts et l'impact sur l'environnement.
Amélioration de la santé du sol: la culture sans labour peut conduire à une amélioration de la santé du sol en augmentant la teneur en matière organique et l'activité des micro-organismes du sol.
Travail superficiel: bien que le labour soit éliminé, il est encore possible d'utiliser un travail superficiel pour lutter contre les mauvaises herbes et préparer le sol pour les semis.
Lutte contre les mauvaises herbes et les ravageurs: la culture sans labour peut nécessiter l'utilisation d'autres méthodes de lutte contre les mauvaises herbes, les ravageurs et les maladies, telles que l'utilisation d'herbicides ou l'élimination mécanique des mauvaises herbes.

Le principal avantage à noter est l'augmentation de la porosité et l'amélioration de la structure du sol. Cela est particulièrement important à une époque où l'on observe une diminution de la moyenne des précipitations pendant la saison de croissance, car une plus grande porosité et une meilleure structure influent directement sur la rétention d'eau et l'augmentation de la teneur en substances organiques dans la couche supérieure du sol. En l'absence de retournement du sol dans le système sans labour, il n'y a pas de phénomène de dessèchement et d'érosion. On observe alors une meilleure ascension des eaux souterraines vers les couches supérieures du sol. En revanche, les résidus de récolte laissés à la surface du sol sont partiellement mélangés, et leur reste crée une couche protectrice, ce qui réduit l'évaporation de l'eau du sol.

En savoir plus sur la culture sans labour

Le schéma écologique le plus populaire 'Agriculture carbone

C'est une pratique agricole qui aide à la séquestration du carbone, c'est-à-dire à la fixation du dioxyde de carbone (CO2) dans le sol, ce qui contribue à réduire la concentration de ce gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Les simplifications dans la culture agricole sont très nécessaires, mais en même temps, elles reviennent à interagir avec la terre de manière peu active. Le système de culture sans labour apporte de nombreux avantages financiers et organisationnels.

Voici trois éléments et pratiques agricoles clés visant à la séquestration du carbone:
- Gestion des résidus végétaux : laisser les résidus végétaux sur le champ et les incorporer dans le sol aide à augmenter la teneur en matière organique dans la terre et à fixer le carbone
- Culture sans labour et minimale : ces pratiques réduisent les perturbations du sol, ce qui aide à conserver le carbone organique dans celui-ci
- Bonne rotation des cultures : la diversité des plantes et l'alternance des cultures dans le cycle agricole peuvent améliorer la santé du sol et la séquestration du carbone.

En savoir plus sur l'agriculture carbonée

Dans le cadre du régime écologique 'Agriculture carbone', peut-on semer sans paillis?

Dans les systèmes de culture simplifiés, le semis doit être effectué dans le mulch après la récolte de la plante de précédent. Alors, est-il possible avec d'autres machines de labour que la charrue de préparer la culture de présémoir de manière à ce qu'il n'y ait pas de mulch et de semer dans ce sol ? Et est-ce que cela sera reconnu par l'ARiMR comme une culture sans labour ? En principe, il n'y a pas de contre-indications à utiliser cette méthode de préparation pour les semis. Une telle décision sera certainement liée dans ce cas à la limitation de l'accès au semoir semant dans le mulch ou à un autre équipement disponible dans l'exploitation, car soit il faut très bien broyer le mulch soit semer avec un semoir à disques, qui permet de placer les grains dans le sol. En ce qui concerne la préparation du sol pour le semis, Rolmako propose également une large gamme de machines de labour, notamment des ensembles de labour et de semis ainsi que différentes combinaisons d'outils de présémoir.

La mise en œuvre de pratiques sans labour peut nécessiter différents investissements en matériel agricole et approches en fonction des conditions locales et du type de production agricole. Il est cependant important d'adapter les pratiques agricoles aux conditions locales et de gérer durablement les ressources naturelles en utilisant des machines agricoles : principalement des charrues àciseau, des décompacteurs, des herses à disques, des cultivateurs sans labour, des herses à mulch et d'autres machines qui ne retournent pas et ne dessèchent pas le sol afin de minimiser les perturbations de sa structure.

Plus sur l'agriculture carbonée

Semis de cultures intermédiaires dans le cadre des écoschémas

L'introduction des cultures intermédiaires dans le cadre des écoschémas se réfère aux pratiques agricoles qui favorisent une production durable et une meilleure protection de l'environnement. Les cultures intermédiaires sont des plantes cultivées entre deux principales saisons végétatives, qui visent à améliorer la qualité du sol, réduire l'érosion, promouvoir la biodiversité et prévenir la croissance excessive des mauvaises herbes. Le semis des cultures intermédiaires d'hiver est l'une des variantes les plus populaires que les agriculteurs choisiront dans le cadre de l'écoschéma : agriculture carbonée. Les directives pour l'écoschéma stipulent que la culture intermédiaire d'hiver sous forme de mélange doit être composée de 2 espèces de plantes des groupes suivants : céréales, oléagineux, fourragères, légumineuses à petites graines, légumineuses à grosses graines, plantes mellifères. Les cultures intermédiaires aident à améliorer la structure du sol, augmentant sa porosité et sa capacité de rétention d'eau. Les racines des cultures intermédiaires aident à pénétrer le sol, facilitant l'accès à l'oxygène et à l'eau pour les cultures suivantes. Les cultures intermédiaires créent une protection contre l'érosion hydrique et éolienne, protégeant le sol contre le lessivage et le dessèchement. La culture de différentes espèces de cultures intermédiaires peut attirer différentes espèces d'organismes du sol, ce qui augmente la biodiversité. Les cultures intermédiaires concurrencent les mauvaises herbes pour l'accès à la lumière, à l'eau et aux nutriments, ce qui limite leur croissance. Après la fauche et le labourage des cultures intermédiaires, les résidus végétaux restants ajoutent de la matière organique au sol. En augmentant le niveau de matière organique, les cultures intermédiaires peuvent aider à la séquestration du carbone, ce qui contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre. L'utilisation des cultures intermédiaires dans le cadre des écoschémas est donc non seulement bénéfique pour l'environnement, mais elle peut aussi apporter des avantages économiques aux agriculteurs. Par conséquent, de nombreux pays encouragent la mise en œuvre de cette pratique dans leurs stratégies agricoles.

Résumé des simplifications culturales réalisées dans les écoschémas

Rappelons que l'exigence pour la pratique des systèmes simplifiés de culture dans le cadre des écoschémas est de cultiver des plantes sur des terres arables en utilisant des méthodes de conservation sans labour ou en bandes (strip-till) en : effectuant des opérations de culture en renonçant au système de labour dans le cadre des opérations de préparation du sol après la récolte et avant les semis, ou en laissant sur le champ après la récolte de la culture principale, l'ensemble des résidus comme paillis. Outre l'aspect purement financier (revenus plus élevés pour l'exploitation provenant des subventions), le respect des pratiques de conservation de la terre conformément à l'idée des "écoschémas" a de grandes chances d'améliorer la santé de notre sol, ce qui peut également contribuer à améliorer le résultat économique de l'agriculteur. En résumé, les écoschémas sont une proposition intéressante que tout agriculteur conscient devrait considérer attentivement. Même si les actions promues semblent pour l'instant trop progressistes, il est bon de se rappeler que le monde évolue, tout comme l'agriculture, et certains changements devront être apportés d'une manière ou d'une autre. Et tant qu'à faire, autant les adopter plus tôt que tard et profiter des subventions offertes. Les machines Rolmako, utilisées conformément aux principes de la Politique Agricole Commune, permettront de réaliser des récoltes élevées, stables et de qualité et d'améliorer l'efficacité économique des exploitations de nos clients.